Abstract: La ville peut-elle préserver la mémoire de ceux qui ne sont plus ? Voilà l’une des questions que pose Julián Ríos dans son roman Pont de l’Alma (2010). L’auteur espagnol tisse autour de la princesse Diana un récit de culte et de souvenir, faisant de sa mort dans la Ville Lumière le noeud de son oeuvre complexe. Promenant le lecteur dans un Paris fragmenté et peuplé de revenants, il propose de réexaminer la ville et de remotiver les signes qu’elle offre en les considérant comme des formes d’existence post-mortem. Ce faisant,...
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